Header image  
Des images et des souvenirs  
  
 

 Image 2
Albums photos

 
 Image 2
Cartes & itinéraires

 
 
Colombie - Du sud au centre - Juillet 2018

Etape 26 - Tatacoa - Cuzco, un décor de carte postale

Samedi 7 juillet 2018. Enfin nous voici revenus sur le haut plateau qui domine la dépression de Cuzco. Depuis ce promontoire où se tient l'observatoire astronomique du dsert de Tatacoa, on a une une à 180° sur le labyrinthe de Cuzco. Un mot s'impose. Féerique.

Pour se rendre compte de la beauté du lieu, rien ne vaut une petite vidéo tournée au bord de la dépression de Cuzco.

Depuis le promontoire, on peut longer la faille de Cuzco par le nord. On domine alors l'ensemble de ces formations de terre ocre, dont les reliefs rosés proviennent de la concentration en fer du sol.

Cuzco est une zone riche en fossiles datant de millions d'années qui est très prisée des géologues et paléontologues. Mais fouiller ici relèverait d'un véritable sacage géologique tant ces formations apparaissent fragiles, sujètes à l'érosion et aux menaces du changement climatique.

Depuis le nord du site, la vue sur Cuzco est carrément fantastique. On croirait presque à un paysage lunaire. On dit que la couleur du désert de Tatacoa change selon l'heure de la journée. Mais la plus belle reste l'heure du coucher de soleil. J'ai encore les images de la veille plein la tête.

Pour la petite histoire, c'est en 1538, que le conquistador espagnol Gonzalo Jiménez de Quesada découvre la région et la nomme « Valle de las Tristezas ». Quant au désert de Tatacoa, il doit son nom à la présence de nombreuses couleuvres inoffensives de couleur noire, appelées « Tatacoa ». Il est aussi appelé la « région semi-aride de Yararaca ».

On poursuit tranquillement notre marche le long de la dépression. De là, les canyons formés pendant la saison des pluie, en avril et mai, sont d'une incroyable beauté.

Au loin, les teintes vertes des arbustes rappellent que le désert de Tatacoa est "géologiquement parlant" une forêt tropicale sèche où poussent des herbes, quelques arbustes courageux... et des cactus.

Difficile d'imaginer tant de richesses sous cette apparence rugueuse, rocailleuse poussiéreuse qi s'étend tout de même sur 370 km2.

Petite photo-souvenir sur l'une des nombreuses avancées qui dominent la dépression de Cuzco, puis on entame les derniers hectomètres de notre marche pour longer l'esplanade de la Torre où nous étions tout-à-l'heure.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
Dernières destinations